A quoi consiste l'EFC ?

L’économie de la fonctionnalité et de la coopération consiste à fournir aux entreprises, individus ou territoires, des solutions intégrées de services et de biens reposant sur la vente d’une performance d’usage ou d’un usage et non sur la simple vente de biens. Ces solutions doivent permettre une moindre consommation des ressources naturelles dans une perspective d’économie circulaire, un accroissement du bien-être des personnes et un développement économique.

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Un collègue avec qui j’accompagne les dirigeants présente l’EFC pour les entreprises

Terres d’EFC, un club en Occitanie pour déployer l’EFC et soutenir les entreprises en trajectoire EFC

Exemple d’une entreprise accompagné par Paul et Didier sur une trajectoire EFC

Accompagnement à l’économie de la fonctionnalité et de la coopération

Les enjeux de l'accompagnement vers l'économie de la fonctionnalité et de la coopération sont bien définis par l'ADEME en janvier 2019 : (illustration, source ATEMIS : accompagnement des entreprises dans un parcours EFC)

"L’économie de la fonctionnalité, est un élément essentiel de la vision de l’ADEME sur la transition écolo-gique, énergétique et sociale. Elle accompagne les mutations économiques de l’économie circulaire.

L’économie de la fonctionnalité établit une nouvelle relation entre l’offre et la demande qui n’est plus uniquement basée sur la simple vente de biens ou de services. La contractualisation repose sur les effets utiles (bénéfices) et l’offre s’adapte aux besoins réels des personnes, des entreprises et des collectivités ainsi qu’aux enjeux relatifs au développement durable.

Ce nouveau modèle économique d’entreprise se démarque du modèle industriel classique, qui s’appuie essentiellement sur les volumes de produits vendus et consommés. C’est une logique différente qui conduit à de vraies potentialités environnementales :

Une offre écoefficiente :
 Les revenus sont dissociés, au moins partiellement, de la consommation de matières. Ils s’appuient principalement sur la mobilisation des ressources non-matérielles et la production d’effets utiles, mais aussi sur l’utilisation efficiente des ressources matérielles. La compétitivité privilégie la qualité de l’offre plutôt que la simple notion de coût.

 Ne plus vendre ses biens matériels est un changement complet de paradigme pour le prestataire. Ce basculement économique l’incite à une gestion plus durable desdits biens ainsi qu’à des pratiques res-ponsables : écoconception, biens robustes, réemploi et recyclage (pour ne prendre que quelques exemples) entrent alors dans son champ de réflexion.

 

Une consommation qui correspond aux besoins réels :
 L’attention portée au « juste besoin » est une incitation pour les bénéficiaires à changer leurs modes de vie, leurs modes de production et d’achat pour aller vers plus de sobriété.

 Dans certains cas, les effets utiles induisent des économies d’énergie et de matière pour le bénéficiaire. Les gains sont partagés avec le prestataire. Les deux parties auront donc tout intérêt à conjuguer leurs efforts pour les maximiser.

 

Des effets sur l’environnement mieux valorisés :
 Sur un plan plus prospectif, dans le cas d’une coopération de l’offreur avec des acteurs publics, les reve-nus pourraient directement provenir de la valorisation des effets bénéfiques sur l’environnement et plus globalement sur la société, devenant ainsi un véritable moteur économique de la transition écologique.

L’économie de la fonctionnalité est, dans une vision prospective, un facteur clef de résilience économique, environnementale et sociale. Créatrice de liens, elle contribue à apporter un nouveau souffle, y compris en termes de développement économique.

Si certains sont déjà passés à l’action, le développement de cette économie fait face à nombre de freins. La mobilisation conjointe des entreprises, des collectivités, de la société civile, avec l’appui des organismes de soutien à l’innovation, contribuera certainement à les surmonter et à favoriser un véritable basculement, pro-fitable à l’ensemble de nos sociétés." ADEME Janvier 2019

  • Distribution et appropriation de la valeur dans l'économie de la fonctionnalité et de la coopération

 

L’entreprise engagée dans une transition vers l’EFC ne s’engage plus uniquement à mettre au service de ses clients des moyens leur permettant de prendre en charge tout ou partie de leurs besoins, mais elle s'engage également sur les effets utiles qu’ils génèrent (engagement de résultats sur la performance d'usage), bouleversant de fait la distribution et les modes d’appropriation par les clients de la valeur générée. Le passage à l’EFC appelle à de nouvelle forme de contractualisation innovante rémunérant, au moins partiellement, l’entreprise sur les effets que la solution intégrée génère.

En synthèse, l’EFC consiste à mettre en cohérence l’ensemble des composantes du modèle économique de l’organisation avec sa raison d’être, le tout dans une dynamique d’évolution permanente vers plus d’efficience économique en cohérence avec une visée de développement durable au sens de Brundtland.

Quel est l’intérêt de l'EFC ?

L’économie industrielle et financière est aujourd’hui dans l’impasse face à la saturation des marchés, à la crise du travail et à la limitation des ressources naturelles. Le modèle de l’Économie de la Fonctionnalité et de la Coopération (EFC) répond à l’exigence de nouvelles formes de développement économique, plus respectueuses des enjeux de développement durable, et à la recherche de dynamiques de performance fondées sur une conception renouvelée du travail et de la coopération.